Bien de réseau sociaux à l’instar de Twitter, Facebook, LinkedIn sont devenus le must de 91 % des internautes Français. C’est ainsi que le temps passé sur ces sites n’a cessé de tripler ces dernières années, depuis leur mis en disponibilité en vue de leur popularité et leur aptitude à satisfaire les besoins des usagers du web. Les médecins sont d’ailleurs parmi les utilisateurs qui ne peuvent s’empêcher de surfer sur le Net. Bon nombre d’entre eux dispose d’un profil, d’une page ou d’un compte sur un réseau social, que ce soit à titre personnel ou professionnel. Mais le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a pris l’initiative dans son dernier livre blanc intitulé la « Déontologie médicale sur le Web » pour prôner les solutions idéales aux praticiens sur ces réseaux sociaux dans le but d’en protéger la réputation.
L’internet est un outil d’information pour patients et médecins
Outre le recours aux forums tel que Doctissimo ou Aufeminin.com, ainsi qu’aux sites de grand public ou professionnels qui leur permettent de transmettre ou de recevoir des messages, les médecins privilégient les réseau d’informations comme Twitter ou encore la création d’un profil sur un réseau qui leur permet de rester en contact avec les personnes qui comptent pour eux, sur le modèle que propose Facebook. A l’instar des autres internautes, les docteurs sont tout à fait conscients de l’utilité des nouveaux moyens de communication qui sont devenus, depuis des années, inhérents à la communication et à l’information. Que ce soit pour diffuser l’information à leurs patients ou à leurs confrères ou pour surveiller l’actualité sur un sujet donné. Pour le CNOM, Twitter peut, ainsi, « compléter les outils déjà existants de veille des sources d’informations, d’autant plus qu’il attire régulièrement de nouveaux acteurs, institutionnels ». Toutefois, quelques praticiens préfèrent y recourir uniquement au sein de leur sphère familiale, et demeurent réticents par rapport à l’usage professionnel. Le grief est d’ordre sécuritaire, c’est-à-dire, qu’ils appréhendent tout ce qui peut constituer une menace à leurs données personnelles, ainsi que les données de son cabinet médical.
En parlant de Twitter le CNOM déclare que « cliniques et hôpitaux se mettent à tweeter aussi bien pour diffuser des offres d’emplois, que pour promouvoir des événements dans lesquels ils sont impliqués, mais aussi pour diffuser des informations médicales spécialisées (à l’instar de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy). Ils suivent en cela une tendance qui s’affirme en Amérique du Nord où le média électronique est activement mis à profit pour soutenir le traditionnel bouche-à-oreille qui guide le patient dans son choix d’établissement. Un hôpital de Détroit est même allé assez loin en tweetant en direct le retrait d’une tumeur du rein. Pour le chirurgien, à l’origine de cette initiative, “cette pratique élimine les barrières de la communication. Elle aide à comprendre quelque chose d’effrayant a priori”. »
Facebook : les patients ne sont pas des amis
Quant à Facebook ou les autres réseaux comme Google+, le CNOM a remarqué que « les frontières sont de plus en plus poreuses à la fois entre vie professionnelle et vie sociale et entre les différents médias en ligne auxquels chacun confie une facette de sa personnalité. » Attention il ne faut surtout pas laisser les praticiens agir à leur guise dans ces espaces de communication. Pour l’Ordre, des règles de conduite et de déontologie sont de mise, notamment dans le cadre de la réalisation d’un site médical.
Voila pourquoi « À? titre personnel, le médecin doit veiller à réserver l’accès à son profil et à paramétrer les filtres de confidentialité disponibles permettant de contrôler la divulgation des informations personnelles qui le concernent.”
Tout médecin généraliste ou spécialiste doit refuser toute sollicitation de patients souhaitant devenir ami sur facebook. Décidément une telle proximité “virtuelle” risque de compromettre la qualité de la relation patients-médecins qui doit reposer sur l’empathie et la neutralité des affects.
Le médecin en ligne doit par ailleurs veiller à ce que son image soit bien soignée et ne pas négliger l’influence qu’elle peut avoir sur sa propre activité professionnelle comme sur la perception du corps médical dans son ensemble par les patients, et sur la confiance que ces derniers lui témoignent. Le respect doit toujours être imposé dans n’importe quel commentaire personnel, humeur ou récit.
Même quand il est question d’humour, il doit rester prudent et ne pas tomber dans l’ironie blessante ou la stigmatisation. Il est en effet important de se prémunir contre le “Bad Buzz” c’est-à-dire le bouche à oreille négatif qui peut se produire sur le web et à fortiori sur les réseaux sociaux, et prendre parfois une ampleur inespérée.
Usage des Réseaux sociaux et déontologie médicale
Bien de réseau sociaux à l’instar de Twitter, Facebook, LinkedIn sont devenus le must de 91 % des internautes Français. C’est ainsi que le temps passé sur ces sites n’a cessé de tripler ces dernières années, depuis leur mis en disponibilité en vue de leur popularité et leur aptitude à satisfaire les besoins des usagers du web. Les médecins sont d’ailleurs parmi les utilisateurs qui ne peuvent s’empêcher de surfer sur le Net. Bon nombre d’entre eux dispose d’un profil, d’une page ou d’un compte sur un réseau social, que ce soit à titre personnel ou professionnel. Mais le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a pris l’initiative dans son dernier livre blanc intitulé la « Déontologie médicale sur le Web » pour prôner les solutions idéales aux praticiens sur ces réseaux sociaux dans le but d’en protéger la réputation.
L’internet est un outil d’information pour patients et médecins
Outre le recours aux forums tel que Doctissimo ou Aufeminin.com, ainsi qu’aux sites de grand public ou professionnels qui leur permettent de transmettre ou de recevoir des messages, les médecins privilégient les réseau d’informations comme Twitter ou encore la création d’un profil sur un réseau qui leur permet de rester en contact avec les personnes qui comptent pour eux, sur le modèle que propose Facebook. A l’instar des autres internautes, les docteurs sont tout à fait conscients de l’utilité des nouveaux moyens de communication qui sont devenus, depuis des années, inhérents à la communication et à l’information. Que ce soit pour diffuser l’information à leurs patients ou à leurs confrères ou pour surveiller l’actualité sur un sujet donné. Pour le CNOM, Twitter peut, ainsi, « compléter les outils déjà existants de veille des sources d’informations, d’autant plus qu’il attire régulièrement de nouveaux acteurs, institutionnels ». Toutefois, quelques praticiens préfèrent y recourir uniquement au sein de leur sphère familiale, et demeurent réticents par rapport à l’usage professionnel. Le grief est d’ordre sécuritaire, c’est-à-dire, qu’ils appréhendent tout ce qui peut constituer une menace à leurs données personnelles, ainsi que les données de son cabinet médical.
En parlant de Twitter le CNOM déclare que « cliniques et hôpitaux se mettent à tweeter aussi bien pour diffuser des offres d’emplois, que pour promouvoir des événements dans lesquels ils sont impliqués, mais aussi pour diffuser des informations médicales spécialisées (à l’instar de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy). Ils suivent en cela une tendance qui s’affirme en Amérique du Nord où le média électronique est activement mis à profit pour soutenir le traditionnel bouche-à-oreille qui guide le patient dans son choix d’établissement. Un hôpital de Détroit est même allé assez loin en tweetant en direct le retrait d’une tumeur du rein. Pour le chirurgien, à l’origine de cette initiative, “cette pratique élimine les barrières de la communication. Elle aide à comprendre quelque chose d’effrayant a priori”. »
Facebook : les patients ne sont pas des amis
Quant à Facebook ou les autres réseaux comme Google+, le CNOM a remarqué que « les frontières sont de plus en plus poreuses à la fois entre vie professionnelle et vie sociale et entre les différents médias en ligne auxquels chacun confie une facette de sa personnalité. » Attention il ne faut surtout pas laisser les praticiens agir à leur guise dans ces espaces de communication. Pour l’Ordre, des règles de conduite et de déontologie sont de mise, notamment dans le cadre de la réalisation d’un site médical.
Voila pourquoi « À? titre personnel, le médecin doit veiller à réserver l’accès à son profil et à paramétrer les filtres de confidentialité disponibles permettant de contrôler la divulgation des informations personnelles qui le concernent.”
Tout médecin généraliste ou spécialiste doit refuser toute sollicitation de patients souhaitant devenir ami sur facebook. Décidément une telle proximité “virtuelle” risque de compromettre la qualité de la relation patients-médecins qui doit reposer sur l’empathie et la neutralité des affects.
Le médecin en ligne doit par ailleurs veiller à ce que son image soit bien soignée et ne pas négliger l’influence qu’elle peut avoir sur sa propre activité professionnelle comme sur la perception du corps médical dans son ensemble par les patients, et sur la confiance que ces derniers lui témoignent. Le respect doit toujours être imposé dans n’importe quel commentaire personnel, humeur ou récit.
Même quand il est question d’humour, il doit rester prudent et ne pas tomber dans l’ironie blessante ou la stigmatisation. Il est en effet important de se prémunir contre le “Bad Buzz” c’est-à-dire le bouche à oreille négatif qui peut se produire sur le web et à fortiori sur les réseaux sociaux, et prendre parfois une ampleur inespérée.
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